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Portait du métier de chauffeur routier
Le métier de chauffeur routier, contrairement à ce que certaines personnes pensent, est un choix de carrière qui permet de bénéficier de plusieurs avantages, entre autres une bonne rémunération, la mobilité ou encore une certaine liberté.
Le métier de chauffeur routier, contrairement à ce que certaines personnes pensent, est un choix de carrière qui permet de bénéficier de plusieurs avantages, entre autres une bonne rémunération, la mobilité ou encore une certaine liberté. Cependant, devenir chauffeur routier ne s’improvise pas. Des formations sont requises pour pouvoir se lancer dans cette voie.
Une question de compétences et d’aptitudes avant tout
A priori, les personnes qui se lancent dans cette carrière doivent avoir la passion de la conduite et la volonté de réussir. Ces deux conditions sont de mise pour pouvoir exceller et perdurer dans cette voie. L’investissement personnel et les aptitudes physiques sont également obligatoires. Conduire pendant des heures sur un long trajet nécessite une bonne condition physique et un mental infaillible.
Tout individu prétendant à ce métier doit détenir un permis de conduire de catégorie C ou E. Connaître le code la route, et en particulier les règles afférentes aux véhicules de transport routier, est impératif.
Son aptitude à conduite est prouvée par un bon réflexe, une excellente acuité visuelle et une parfaite audition. Une grande capacité de concentration et de vigilance est de mise également. Outre son état de santé et son attention au volant, il doit avoir une bonne condition physique, c’est-à-dire une grande résistance à la fatigue. Effectivement, les trajets se font généralement la nuit. Le corps doit être en mesure de suivre le rythme.
La durée du travail peut aller jusqu’à 70 heures par semaine, selon le contrat. Une réelle envie d’exercer le métier et une bonne motivation sont requises, sinon l’individu risque de se décourager rapidement.
Une formation, un métier, un savoir-faire
Outre l’obtention du permis de conduire de catégorie C ou E, d’autres certificats ainsi que des licences sont exigés. Un chauffeur routier doit savoir conduire à la perfection, maîtrisant à la fois les manœuvres spécifiques et sécurisées, avec ou sans chargement. Des notions de base en mécanique permettent de pallier les pannes légères.
Sa fonction ne se limite pas à la conduite proprement dite. Aussi, il doit connaître les protocoles de chargement et de déchargement, la tenue d’un carnet de bord, ainsi que certaines tâches administratives, comme les factures, les bordereaux et les autres pièces utiles à la livraison. Ainsi, la maîtrise des diverses tâches lui incombant nécessite le suivi d’une formation initiale qui est obligatoire. Ainsi, toute personne prétendant à ce métier doit avoir, au moins, un titre professionnel, un bac professionnel ou un CAP, spécifique au conducteur routier. Nombreux sont les organismes, comme AFTRAL, qui proposent des formations professionnelles comportant toutes les exigences pour devenir chauffeur routier.
En tant que représentant de l’entreprise ou de la société qui l’emploie, il doit préserver l’image de cette dernière. Dans cette optique, il doit faire preuve de ponctualité, de courtoisie et de politesse.
Aussi, comme dans toute profession, les risques peuvent exister. Les transports de matières dangereuses sont fréquents et les accidents peuvent vite arriver. La prévention des risques est aussi incluse dans les formations suivies par cette catégorie de professionnels.
L’exercice de cette fonction nécessite une grande maturité, raison pour laquelle l’individu doit être âgé de 21 ans au moins.
Des opportunités et des emplois à pourvoir
Avec une rémunération moyenne de 1700 euros, les évolutions et les occasions de se spécialiser dans un type de transport ou de véhicule en particulier ne sont pas à écarter. Plusieurs critères et facteurs entrent en lice dans cette possibilité de faire carrière, après quelques années. Ce métier est riche en opportunité. Certes, le chauffeur routier débutant commence avec des camions de petits tonnages et augmente de gabarits au fur et à mesure qu’il prend de l’expérience.
Il est à noter que l’Île de France, à elle seule, regroupe plus de 7000 entreprises de transports, autrement dit, le risque de chômage est moindre car le travail ne manque pas.